ORDONNANCE ROYALE DU 10 MARS 1831.
LOUIS PHILIPPE, ROI DES FRANÇAIS,
à tous présent et à venir, SALUT :
vu la loi du 9mars 1831 ;
Sur le rapport de notre ministre secrétaire d' Etat
au département de la guerre ;
NOUS AVONS ORDONNE ET ORDONNE CE QUI SUIT :
ART.1 - Il sera formé une légion composée d'étrangers. Cette légion prendra la dénomination
de légion étrangère.
ART-2. Les bataillons de la légion étrangère auront la même formation que les bataillon
d'infanterie de ligne française, excepté qu'ils n'auront point de compagnie d'élite.
Chaque compagnie sera, autant que possible, composée d'hommes de même nation et parlant
la même langue.
ART- 3.Pour la solde, les masses et son administration, la légion étrangère sera
assimilée aux régiment français. L'uniforme sera bleu, avec le simple passepoil garance,
et le pantalon de même couleur ;
les boutons seront jaunes et porteront les mots, " légion étrangère ".
ART -4 .Tout étranger qui voudra faire partie de la légion étrangère ne pourra y
être admit qu'après avoir contracté, devant un sous intendant militaire, un engagement
volontaire.
ART-5. La durée de l'engagement sera de trois ans au moins et de cinq ans au plus.
ART-6. Pour être reçus ou s'engager, les étrangers devront n'avoir pas plus de 40
ans et avoir au moins 18 ans accomplit, et la taille de 1,55.Ils devront en outre
être porteur s :1° De leur acte de naissance ou de toute autre pièce équivalante
; 2°D'un certificat de bonne vie moeurs, 3° D'avoir un certificat d'acceptation de
l'autorité militaire constatant qu'ils ont les qualités requises pour faire un bon
service.
ART-7. En l'absence des deux premières pièces indiquée à l'article précèdent, l'étranger
sera envoyé devant l'officier général commandant qui décidera si l'engagement peut
être reçu.
ART-8. Les militaires faisant partie de la légion étrangère pourront rengager pour
deux ans au moins et pour cinq ans au plus .Les engagements ne donneront droit
à une haute paie qu'autant que les militaires auront accomplit cinq ans de service.
QUAND LE PREMIER ETRANGER DEVENAIT SUISSE.
Le 16 avril 1856 l'empereur mettait en exergue dans un nouveau rapport le besoin
d'une nouvelle organisation des troupes étrangères au service de la France. Ainsi,
le même jour avait lieu le licenciement des deux légions étrangères et la création
de deux régiments étrangers.
Le premier régiment étranger avait l'uniforme de l'ex deuxième légion étrangères
et était composé exclusivement des éléments suisses. Il provenaient de la deuxième
légion étrangère ou légion suisse qui avaient été crée le 17 janvier 1855,mais dans
laquelle l'enrôlement des helvétiques ne se produisit pas dans la proportion qu'on
espérait et bientôt on renonça à poursuivre sa formation.
Le 26 juin 1856, au camp de SATHONAY le régiment aligne deux bataillons à 8 compagnies
,plus deux unités de tirailleurs. Le 6 juillet, il s'embarque à TOULON pour rejoindre
L'AFRIQUE DU NORD. Il cantonne à PHILIPPEVILLE, " CONSTANTINE ". C'est par décision
ministérielle en date du 19 décembre que le régiment reçoit son drapeau. Celui ci
ne comportait aucun nom de bataille, en revanche y figurait l'inscription
" VALEUR ET DISCIPLINE
"
En 1857,il participe à l'expédition de la grande KABYLIE et deux ans plus tard à
la campagne d'Italie .Le régiment compte à peine un millier d'hommes. L'effectif
théorique est difficile à atteindre conséquence du recrutement exclusif de suisses.
A partir du 14 octobre 1859 les engagements se font sans distinction de nationalité,
alors le régiment entame sa réorganisation à trois bataillons de 8 compagnies.
Le premier étranger aura une courte durée de vie puisque napoléon 3 décidera en 1861
son licenciement.
La date était fixée au 27 février 1862.Le drapeau fut versé au musée de l'artillerie.
La plupart de ses effectifs furent affectés au 2em étranger stationné à SIDI BEL
ABBES et qui prendra dénomination de régiment étrager, avant de participer à l'aventure
mexicaine
pour la photo inscription
LE COLONEL MEYER.
Chef de corps du 1er étranger
de 1856 à 1858
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La vraie origine de la Légion.
Pour bien comprendre la naissance de la Légion Etrangère, il faut bien comprendre
les faits historiques qui ce sont passés bien avant son avènement, je vais essayer
de vous les relatés le plus simplement possible car cette période est assez complexes,
mais les faits sont la bien réels et la Légion est née de cela ! Deux Légions sont
né de faits à peut près semblables la Romaine avec la première guerre civil, et la
notre de celle de 1830, n’est ils pas des hasards qui font bien les choses ?
Entre la révolution française de 1789 ; la chute de Napoléon en 1815, et jusqu’en
1917 année de la révolution russe, la France est la patrie des révolutions. Revenons
aux événements jusqu’ au Roy Louis-Philippe. Ce bon Roy en à assez de tout ces étrangers
dans son pays, plusieurs destinations sont retenue pour cette future Légio, étrangère.
La Guadeloupe, et la Martinique, les garnisons de Grèce ou d’Italie, pour finir ce
sera l’Algérie, c’est loin et des révoltes plane dans cette colonie. Les papiers
officiels sont peut loquace, mais un oui, celui-ci en dit long entre sur les relations
entre la France et les relations de l’état et le corps de soldat étranger qui vient
de
naître ce 10 mars 1831. La révolution de 1830 qui à renversé les Bourbons, à suscité
dans toute l’Europe parmi les libéraux et nationaliste un retour a l’espoir de retrouver
une France avec que le régime en place ferait une croisade pour la liberté et l’égalisée
la France de 1789. Cette révolution à emmenée une forte émigration Européenne d’idéalistes
jusque du moins 1815 pour cette période dont nous parlons pour l’instant. Le gouvernement
encourage sa dénonciation des conventions d’extraditions signée au congré de Vienne
en 1815 l’afflux des émigré dans son pays.
Ces émigrés sont ceux des révolutions ratées de l’Italie, dans les états germanique,
seul la Belgique a réussi la sienne. L’ Espagne est encore en périls du aux Carlistes
cherchant la guerre civil. Après un certains temps plus ou moins de cinq ans tout
ce calme. Cette forte émigration emmène des problèmes sociaux, entraînants à créer
des vagabonds la criminalité est aussi en forte hausse ce qui on comprend amènes
des problèmes de justice, et surtout économiques. Ce qui n’est pas à oublier non
plus ces que beaucoup de soldats Suisse des régiments dissous en 1830 ne sont pas
retourner en Suisse. Louis-Philippe est un Roy constitutionnel cette invasion ne
lui plait pas. D’autant plus peut-être a tort ou à raison, ces derniers pourraient
porter soutient aux émeutes pro républicaine dans les villes de Lyon, Paris et autres
villes, et pour ce Roy citoyen autant ne pas leurs donner ce renfort inopiné. Donc
une des solutions remèdes serait de les englobés dans l’ armée ce qui dans l’esprit
n’est pas une mauvaise idée il neutralise ces révolutionnaires cette idée en fait
date de la précédente. En août 1930 un ancien capitaine de cavalerie Gauthier qui
est à la retraite d’ailleurs écrit a ce propos au ministre de la guerre de l’époque
le général Etienne Gérard, dans cette lettre il écrit ceci aussi, que l’agitation
ce poursuivra à Paris tant que ceux qui ont participé à la révolution de juillet
1830, ne seront pas récompensés par des grades dans l’armée. Et voilà le gouvernement
en tien compte et en reprend l’idée. Cette solution partiel est adoptée, a ceux qui
peuvent prouvés leur participations aux barricades juillet en récompense seront créer
par régiment deux emplois de sous lieutenant et quatre de sergent, ceci pourrait
s’appliquer aussi aux étranger. Et voilà cette bonne vieille Légion prendre forme
du aux problèmes des étrangers qui provoquaient des troubles sociaux et économique.
La France à une longue tradition d’étrangers pour certains historiens ce décret de
1831 n’en ai que la tradition. Du service de ceux à travers les siècles précédents
bien qu’a ces époques cela n’était pas du à des circonstances t’elles que révolutions,
française, chute de la restauration et évènements de 1830. Louis-Philippe sous son
air débonnaire est un homme qui une fois un projet lancer l’étudie à fond, il à un
défaut majeur, il est obstiné d’accord mais parfois de trop ce qui perdra la monarchie
quand les français lui proposerons le drapeau actuel, le blanc monarchique, entouré
des couleurs bleue et rouge de Paris, qu’il refusera catégoriquement à mainte reprises,
sans cet histoire la France serait encore Royaume maintenant, ceci pour la petite
histoire. Le roi étudie avec application sur le problème des envahisseurs appeler
ainsi à l’époque. Eb 1832 c’est le tour des Polonais de venir par tout les moyens
de l’époque, sait simple ils ont entendus parler de cette solution pour les étrangers
« La Légion Etrangère » Pourtant un obstacle de taille ce présente ces engagements
sont illégaux à juste titre. Revenons sur des événements antérieures, la révolution
de 1830, est un acte purement nationaliste et une manifestation de libéralisme. Ceux
qui ont suivis Napoléon par exemple ont perdu énormément de prestige sous la restauration.
1815 mettait un roi affable sur le trône Louis XVIII, en 1824 son frère Charles X
lui succède roi et régent sont ne sont pas des Henri Iv et Louis XIV qui étaient
des rois qui avaient su faire de la France un pays moderne, non ils sont toute à
fait le contraires sans envergures. C’est derniers vivent encore et ne le digère
pas la décapitation de Louis XVI et de Matie Antoinette c’était une véritable hantise
pour eux. Les français ne les aimaient pas tellement expriment même tout haut le
danger que la France devienne une puissance de second rang, du fait que c’était les
états étrangers qui les avaient placer sur le trône et non le peuple, d’autant plus
qu’un redoutable politicien appelé Metternich profitait de cette situation avec tout
les intérêts que cela lui rapportaient, mais cela arrangeait tout aussi l’Angleterre
qui n’oubliait pas que la France était un toujours un ennemi potentiel puisque héréditaire.
Des cas pareils de roi ou régent lymphatiques qui n’affirmais pas leur autorité.
Les bourbons entre 1815 et 1830 s’appuyait sur des régiments dorlotés et grassement
payer t’elle que les gardes et des mercenaires étrangers, 6 régiments de Suisses
et « le fameux Hohenlohe qui ce dernier serait aussi plus tard l’idée et base de
la Légion étrangère, car toutes les nationalités s’y côtoyaient » dans cette période
les deux affables appelons les ainsi, choyaient encore plus les régiments suisses
en souvenirs de ceux qui avaient protéger la monarchie de 1789, ces derniers étaient
hais du peuple. Après en juillet 1827 et juin 1828 des heurts violents opposent Suisses
et ouvriers parisiens ce qui emmènes une opposition de plus en plus forte aux Bourbons.
En 1829 la haine des Suisse ce justifie par les provocations faites par eux, la police
le signale et le régent ne réagit pas. Les Suisses ne sont pas plus aimés de l’armée
régulière, les Suisses touchent double soldes et parfois triple, les Suisses étaient
donc mieux payés, mais ils avaient aussi des taches moins fatigantes, dont la garde
des châteaux de Versailles, Fontainebleau, St Cloud mais aussi les Tuileries etc..
Les officiers Suisses devaient leur grade aux manigances de la cour et pour la plupart
l’incompétence de commandement régnait, les réguliers n’admettaient pas cela ils
avaient raisons, surtout que ces officiers étaient considérés comme supérieure d’un
rang à eux considérés comme des officiers de régiments de ligne. En 1829 un événement
va ce passé on est en novembre le 2e Régiment de Grenadiers va montrer les mêmes
sentiments que le peuple pour ces injustices, une bataille rangée ce déroule contre
les Suisses, la révolution de 1830 est en route, plus rien ne l’ arrêtera.
Les 3 glorieuses du 26 au 29 juillet finie le vendredi 30 juillet les insurgés tiennent
Paris on est le quatrième jours de la rébellion. Voyant la révolte et la méchante
col ère du peuple, les Suisses revivent dans l’esprit les événement ou les Suisses
de la Bastille qui la défendaient furent massacrés mais aussi ceux du 10 août 1792
qui le furent aussi en défendant Louis XVI à Versailles, ils ce mettent à désertés
en masse, leurs colonels demandent des sauf-conduits au gouvernement provisoire.
Lla révolution de 1830 va épuré complètement l’armée. Le gain le plus gagné est la
dissolution de tout les régiments de garde, l’armée est satisfaite les privilèges
sont abrogés, on en revient donc aux systèmes égalitaires de 1789. On montre aussi
la porte aux étrangers : un article de la charte de la révolution de juillet défini
bien que la monarchie ne dispose d’ aucunes troupe étrangère celle si n’étant plus
admise au service de l’état, c’est l’article 13, sauf une loi spécial, cette loi
justement qui va faire dérogation pour la futur Légion Etrangère dont le berceau
sera le régiment « Hohenloe ».
Le 14 août 1830 selon le traité de Lucerne signer le 24 avril de la même année, la
France renonce à l’enrôlement des Suisses et le recrutement sur le territoire helvétique,
ce qui entraîne donc les dissolutions des Suisses sur le territoire français.
Si les Suisses sont hais par tous sans exceptions, l’autre régiment étranger le «
Hohenloe » il n’en ai pas de même. Ce régiment est des plus curieux il est en ettet
un héritage du passé il est totalement différent des Suisses. Il est crée en septembre
1815 sous le nom de « Légion Royal Etranger », le but initial de ce régiment est
de prendre en son sein les soldats étranger venant des régiments étranger ayant servit
Napoléon et qui souhaitaient encore servir la France. Le colonel honoraire qui commandait
était naturalisé français, le régiment porte d’ailleurs le début de son nom, Hohenloe-Waldenbutg-Bartenstein
c’était un authentique Prince, le régiment porta ce nom officiellement en 1821. Le
personnage est tout aussi curieux il ne vécut pas longtemps a la naissance de ce
régiment il mourut en 1829, mais avant cela deux ans plus tôt en 1827 il avait été
nommé Maréchal de France et pair du royaume. A la différence des Suisses, il avait
les mêmes faveurs que les autres régiments régulièrs, il connaît aussi les mornes
villes de provinces sous la Restauration. En juillet 1830 le hasard veut que ce régiment
ce trouve a Marseille, ou il passe si on peu dire inaperçu, comme un régiment ordinaire
de la régulière. Un autre hasard des plus d’apparence bénigne à cette époque, mais
qui prendra son importance plus tard, ce régiment « étranger » est caserné au Fort
St Jean, lieu d’ou partirons plus tard des génération de Légionnaire, qui y partirons
pour Sidi bel Abbès sait tout un symbole. Le journal d’opposition « Sémaphore » relate
quelques fait bruyants de concert de fanfare militaire, sans plus. Pourtant au moi
de mai l’expédition vers l’Algérie avait fait bruits et fracas dans la ville. Marseille
vie à l’heure qa Paris pour les nouvelles de la révolution qui l’atteint le 2 août
; Charles X à déjà fuit la France. Cet alors qu’un fait réel ou faux personnes ne
la jamais su, mais déjà le silence Légion ce dessinait, le commandant du régiment
le colonel Pozzo di Borgo, aurait essayer le 4 août de mettre le régiment en état
de guerre anti monarchique déjà en remplacent le drapeau par celui tricolore de la
république. Cette rébellion si elle aurait existé contre le peuple de Marseille,
cet histoire est fort douteuse, toujours est il que les Marseillais fête le régiment
et par la garde national Marseillaise nouvellement crée. Le 22 août un nouveau commandant
de division le lieutenant général Delort, va jusqu'à déclaré que l’attitude du régiment
en ces jours houleux , allant d’une voix sincère à dire que ces soldats mérite le
droit d’êtres des « Français naturalisé » le général promet que le « H » sera remplacer
par un numéro de régiment de Ligne, ne voyez vous rien venir ! Malheureusement ce
que peuple ressent gouvernement pas toujours, car ce dernier est en plein désarrois
à son sujet. Le 12 décembre, on lui signifie son embarquement pour une île du nom
de Morée ; près de Patras, afin d’aider une unité française déjà sur place appuyant
ainsi les Grecs dans leurs combats d’indépendance contre les Turques. 5 Janvier 1831,
le régiment est ébranlée il apprend qu’il est dissous ; on invite que ceux qui veulent
continuer dans l’armée le peuvent mais cela ne concernes que ceux en mesure d’être
naturalisés ou qui le sont déjà, ces derniers rejoignent le 21e d’infanteris légère,
les autres injustement sont miqs à la rue. Ont sent la volonté du gouvernent qui
est surement nationaliste, de briser la tradition des troupes étrangères à son service
mais aussi dans l’esprit du peuple, cette révolution de 1830, une époque ce termine,
non un changement fondamental oui, car le « Hohenlohe » sera la base de la future
Légion étrangère qui vie encore de nos jours, Le chant de ce régiment en fait partie
dans son répertoire. SUITE CLIC